[terminée] Hyorin ~ la fille qui rêvait

Ses grands yeux bruns comme un paysage d'automne se remplirent de larmes innocentes qui inondèrent ensuite son visage pâle comme celle d'une poupée de porcelaine. Un visage encore rond de l'enfance, un visage aux traits pourtant délicats dessinés tout en douceur. Ses petites mains blanches aux doigts fins vinrent sécher l'eau traîtresse qui coulait sans discontinuer rajoutant encore à son air d'enfant d'une douzaine d'années. Elle clignât des yeux et ses longs cils caressèrent sa peau. Ses petites lèvres trop roses comme de la purée de framboise frémissant pour retenir les sanglots qui demandaient à sortir de son petit corps. Son tout petit corps. Par ce qu'elle était comme ça. Minuscule qu'elle était Hyori du haut de ses un mètre quarante huit, minuscule avec ses trente-six kilos. Elle est même trop maigre non ? C'est vrais que ça saute pas toujours aux yeux qu'elle est trop mince par ce qu'on retiens juste que la mignonne est tellement petite que quand elle s'assoit au fond de sa chaise ses pieds ne touchent pas le sol. Il y à son petit nez un petit peu retroussé mais adorable qui ne fait pas d'ombre à sa bouche rose comme un bonbon. Petite créature au visage de poupée à la peau parsemée de petites taches de rousseurs.

En attendant elle est toujours là, assise bien malgré elle sur le sol froid du couloir. Ses jambes fines tremblantes encore de la chute qu'elle viens de faire. Ses genoux se touchent et elle se frotte les reins devenus douloureux elle à perdu une chaussure et sa chaussette blanche moule parfaitement son petit mollet au galbé délicat, la forme de son tout petit pieds. Elle essaie maladroitement de remettre la jupe de son uniforme en place, sa chemise aussi. Elle n'as pas vraiment de formes c'est vrais sa poitrine reste relativement acceptable pour une jeune fille de seize ans. C'est vrais. C'est vrais Hyori c'est pas exactement la dernière idole en vogue. C'est vrais qu'elle à pas des formes de femmes et qu'elle vis simplement dans un corps de petite fille. Un corps malade qui plus est. Un petit corps faible qui la fait souffrir souvent ; de fièvre, de toux...un petit corps souvent couvert de bleus, d'égratignures. Par ce qu'elle est comme ça Hyori : maladroite comme pas deux. Mais Hyori elle s'en moque de ça. Oui, elle s'en fiche.

Et puis un sourire fabuleux illumine son visage d'ange, par ce que oui elle ressemble à un ange figé à jamais dans une jeunesse adorable. Tu à ramené sa chaussure et tu l'aides gentiment à se dépêtrer de ses longs cheveux aux boucles châtain. Tu comprends pas très bien pourquoi ni comment elle peu avoir les cheveux aussi longs. Quand ils sont détachés ils arrivent en dessous de ses genoux et elle passe la plus part de son temps à s’emmêler dedans. Tu demandes pas pourquoi elle les coupe pas. Tu veux pas savoir en fait. Tu t'en fiches mais tu l'aide quand même à se relever et elle remet difficilement sa chaussure. Elle est pas tombée. Elle est heureuse alors elle se met à rire après les larmes cristallines c'est un feu de joie qui coule sur ses lèvres purpurines, mutines et qui raisonne dans le tout Saotome. Hyorin elle rit fort. « Merci » elle dit avec un sourire. Tu peux pas t'douter du reste pas vrais ? Mais elle est comme ça Hyori avec sa voix claire et douce. Sa voix qui porte pas vraiment, sa voix d'enfant. Hyori c'est vrais qu'elle est pas sexy-ment belle, elle est pas vraiment belle en fait mais elle est atrocement jolie c'est un fait. Tu sauras peu être pas dire pourquoi et tu seras pas le seul d'ailleurs à pas savoir. Mais elle est jolie , elle est mignonne et elle est douce comme un bonbon. Elle sent les fleurs et le sucre elle sent l'été à longueur d'année. Hyori y'a des étoiles et plus encore dans ses yeux.

« ▬ Tomomasa Hyori-san? » à appelé le professeur. Toute tremblante la concernée à levé la main pour signifier qu'elle était la. Elle faisait pas de bruit, pas un couinement, pas un murmure. Quand les regards se sont posé sur elle , un frisson à parcouru son échine et lui à fait baisser vivement la tête et ses longs cheveux sont venus cacher son visage. Son visage d'ange rougis par la gène. Le professeur lui à demandé de se lever et de lire le texte d'anglais . Elle à refusé de se mettre debout, déjà par ce qu'on verrais pas forcément la différence et ensuite pas ce que la dernière chose qu'elle désirais c'était encore que les autres la regarde. Finalement elle s'est laissée glisser de sa chaise, les larmes aux yeux les jambes tremblantes les mains frémissantes désespérément serrées autours du livre. Alors elle s'est mise à lire en tentant d'oublier que toute la classe la regardait et l'écoutait. C'était vrais que peux de gens pouvaient se targuer d'avoir eu une véritable conversation avec la timide, l’effacée Hyori. Hyori était comme un petit animal sauvage : craintif, farouche qui n'avait pas vraiment d'autre désir que celui d'être laissée en paix.

Et c'est vrais que Hyori tu la connais pas, tu la vois pas, mais le jour ou elle entre dans ta vie elle bouleverse tout. Hyori elle est comme ça : elle ris. Elle ris par ce qu'elle est heureuse, par ce que tu es heureux. Elle est heureuse par ce qu'il fait beau, par ce que les oiseau chante, par ce que tu lui à souris, par ce qu'il neige, par ce qu'elle est avec toi un jour de plus. Hyori elle vois pas vraiment le mal quand il est là et elle trouve toujours quelque chose de bon, de beau. Chez toi chez les autres et même un peu partout dans ce qu'elle regarde. Elle est naïve, elle est candide : comme une petite fille. Douce, délicate. Heureuse. Hyori elle est étrange et même si tu la regarde avec attention tu pourras jamais sonder l'entièreté de son univers. Il est à elle , il est secret....Hyori elle te souris avec tous les astres du monde réunis et la seconde d'après ses larmes inondent le sol. Est-ce que c'est de ta faute ? Tu lui à fait mal ? Tu as dis quelque chose que tu devais pas ? C'est un mystère Hyori, c'est un langage à saisir , une toute petite créature un peu à part. Hyori elle pense que si elle veux rire alors elle peu le faire, elle pense aussi qu'elle à le droit de pleurer si elle en à envie.

Hyori quand tu l'apprivoise c'est un poussin qui s'accroche à toi. Une peluche minuscule qui te souris doucement et qui t’inonde d'amour. Hyori elle se mettra à pleuré par ce que tu es triste, par ce que tu repousse sa tendresse, par ce que tu es abrupte avec elle, par ce qu'elle est encore tombée, par ce qu'elle est gênée, par ce tout le monde la regarde, par ce qu'elle à encore bégayé ou par ce qu'elle à perdu son sac-à-dos Lapin.

Hyori parfois elle rêve qu'elle à les cheveux courts mais quand on lui propose de les couper elle s'y oppose farouchement. Hyori c'est une enfant qui à grandis seule. Hyori c'est une enfant qui n'as pas grandi, mais qui était seule. Hyori elle vivait moitié du temps dans un hôpital, moitié dans une maison vide. Alors Hyori elle à peur tu sais ? Elle à peur d'être seule, elle à peur du noir et elle à peur du silence. Hyori elle ne comprend pas pourquoi les gens arrivent en retard et Hyori elle n'as pas le sens de l'orientation. Hyori elle se perds tout le temps et parfois ça la fait rire. Le reste du temps ça la panique. Hyori elle dirais amen à tout pour un bonbon, pour une friandise. Elle à toujours un mot gentil à la bouche. Hyori elle pense qu'elle peu aimer malgré tout et elle pense qu'elle ne dois rien demander en échange par ce que comme ça si elle souffre elle ne pourra s'en prendre qu'à elle même.

En dépit des apparences elle est intelligente Hyori. Très intelligente même. Hyori c'est la fille d'une cantatrice et d'un chef d'orchestre connu dans le monde entier. Hyori c'est le Mozart du violoncelle, un compositeur déjà prometteur. Hyori quand elle est en colère elle crie pas tu sais ? Elle boude. Comme une enfant. Mais Hyori...Hyori c'est une enfant dans le fond. C'est un chat, c'est une brise, c'est une petite créature minuscule et sucrée qui souris par ce qu’après tout : il y à tellement de choses «  fantastiques » à voir, n'est ce pas ?

▬ Tu dois être sage, Hyori-chan. Sinon tu vas causer du soucis à ta maman. La petite fille serra sa petite main autour de celle de l'adulte qui faisait de grands signes au taxi qui disparaissait au bout de la rue. Sa maman s'en vas déjà. Elle ne dis rien, elle pleure pas encore . Sans doutes par ce qu'elle est trop sonnée pour comprendre ce qu'il viens de se passer. C'est arrivé vite. Hier Hyori elle s'est mise à tousser très fort, elle arrivait plus à respirer et elle s'est écroulée de fièvre dans la cour de récréation. Alors on avait appelé sa nounou en catastrophe et Nami était arrivée dans les dix minutes on avait déjà appelé les pompiers et la petite était partie en urgence jusqu'à l’hôpital. Personne avait pus contacter Toushirou son père donc ; en plein concert aux Seychelles il n'avait probablement pas son téléphone à portée de main et en plus probablement que ça captait pas. Alors on avait essayé de joindre Risako, sa mère avait finalement consentis à rappeler le numéro qui avait téléphoné six fois sans prendre la peine d'écouter sa messagerie, sur la route qui la séparait de son concert à l'opéra de Tokyo de son hôtel grand standing dans les grands quartiers. Bref le diagnostique était tombée comme la guillotine sur la place de grève à quatre-heure de l'après-midi : la gamine avait une pneumonie. Rien de bien surprenant avec les défenses immunitaires en carton qu'elle avait. Pauv' gosse. Bref pour faire bonne figure Risako avait sauté dans le premier avion, débarqué comme une furie à l'hôpital central d'Osaka et s'était assise au chevet de l'enfant dont la fièvre ne tombait toujours pas.

Sur le coup des quatre heures du matin elle avait eu une violente crise d'hallucination qui avait enfin fait réaliser à la matrice que la chair de sa chaire souffrait vraiment le martyr et que c'était pas juste un caprice de gosse pour avoir sa mère avec elle. D'ailleurs en attendant c'était son père qu'elle réclamait sans cesse. Alors bon en bonne âme qu'elle était Risako -cantatrice de renom- avait décider de téléphoner à son mari une nouvelle fois pour lui annoncer la nouvelle. La môme encore à l’hôpital. Ça l'avait complètement retourné le chef d'orchestre à l'autre bout du fil. Il prenait le premier avion le lendemain pour rentrer au Japon. Tant mieux qu'elle lui répondit la bonne femme ; comme ça je pourrais retourner à Tokyo. Et lui il avait pas relevé, il avait juste raccroché. Et ça s'était passé exactement comme ça le lendemain à neuf heures du matin Risako avait embrasser sa fille et débarrasser le plancher aussi rapidement qu'elle s'était matérialisée dessus.
▬ Dis Flora, tu crois que Maman sera de retour pour mon anniversaire? demanda la petite fille. Flora lui répondit qu'elle ne devais pas faire de caprice. Elle avait beaucoup de chance d'avoir une femme comme Madame Risako pour maman. L'enfant toussa et regagna sa chambre d’hôpital en silence, le visage mouiller de larmes que Flora ne comprenait pas vraiment.

▬ Elle s'est rendormie après le départ de votre femme.dit Flora à l'attention de son patron qui de toutes les manières ne l'écoutait pas parler. L'homme s'était penché sur le lit de sa fille et posait une main fraîche sur son front encore chaud mais qui n'avait plus rien d'alertant . Il s'assit près du lit et ne fit plus le moindre bruit. Il ne fit pas le moindre commentaire sur le fait que son épouse avait été capable d'abandonner sa fille gravement atteinte par une pneumonie qui , vu le jeune âge et la faiblesse du corps de Hyori, avait tout d'une maladie qui pouvait tourner au cauchemar. La fillette se réveilla toute seule sur le coup des onze heures sous prétexte qu'elle avait faim. Elle se tourna vers Flora et se trouva nez à nez avec un regard noir intense. Gazouillement.
▬ Papa ! Papa tu es venu me voir?! il hocha positivement la tête ébouriffant les longs cheveux de la fillette qui pour le coup oublia qu'elle avait faim.
▬ Ne t'agites pas princesse, tu vas voir ce que Papa t'as amené. Il se pencha et déposa sur le lit de sa fille un étui à violon. Elle eu d'abord l'heure un peu déçu et puis de nouveau la joie dans son regard d'enfant.
▬ Je ne pouvais pas venir avec le violoncelle, princesse. Alors du coup je me suis dit qu'on allait essayer autre chose. C'est le violon préféré de Papa, il faut faire attention, d'accord? elle hochât positivement la tête et laissa le soin au Chef d'orchestre d’empoigner l'objet avec délicatesse. Il posa l'Amati au creux de son cou et poser l'archer dessus pour le faire chanter.

C'était ce genre de moments magiques qu'elle passait avec son père qui poussaient Hyori , six ans bientôt à aimer la musique. C'étaient ces moments là qui lui donnaient la force de sourire et qui la remplissaient de joie. Ces quelques rares moments ou elle n'était pas seule avec une famille éclatée aux quatre coins du monde. Elle applaudis son père qui lui tendit l'instrument dont elle osa se saisir un instant. Ce ne fut pas long, juste pour reproduire l'espace d'un instant ce qu'elle venait de voir ; mais l'instrument ne sonnait pas pareil entre ses petits doigts débutants et les mains expertes de son père.

▬ Comment ça «  elle ne prendra pas de cours aujourd'hui » ?! demanda le professeur particulier de la famille Tomomasa. La veille la fillette ne lui avait pas parlé d'un quelconque empêchement et elle ne lui avait pas paru plus faible qu'à l’accoutumée. Au contraire il l'avait même trouvée plus vive que jamais, moins timide peu être. Pourtant son père n'en démordait pas, se montrant catégorique : sa fille avait bien mieux à faire ce jour là que des mathématiques ou de l'espagnol. Autant dire que le brave monsieur H. était plus que septique et qu'il ne voyait pas exactement ce qu'une gamine de dix ans pouvait avoir faire de plus ou de mieux que se rendre à l'école ou jouer avec des copines de son âge. Pour ce qu'il en voyait l'enfant en question n'avait pas d'amies de son âge. En même temps elle ne quittait jamais la maison ou -au mieux- le jardin, question fréquentations elle était donc plutôt limitée. Et en vérité il était exactement la le problème du petit monde étriqué de Hyori : elle vivait exclusivement entourée d'adultes qui ne savaient jamais vraiment bien. hé oui ; entre Flora la nourrice fanatique de la grande Risako, qui assurait (toujours à tords d'ailleurs et rarement à travers) que « madame est une bonne mère » et qu'elle ne voyait pas exactement ce que l'on pouvait lui reprocher, Môssieur H. qui pensait toujours qu'il savait mieux que les autres ce que devais faire une gamine de dix ans alors même qu'il ignorait tout de la passion et du talent de la concernée et qui surtout ne voyait pas très bien ce qu'elle pourrais bien faire d'autre, ou encore Toushirou qui était un brave type et qui (assurément) adorait sa môme, mais qui passait sa vie à l'autre bout du monde à diriger des orchestres aux noms tous plus dégoulinants d’orgueil les uns que les autres et qui ne ne savait pas exactement, enfin pas précisément ce qu'il pouvais faire d'autre.

Sans déconner : comment elle devait devenir équilibrée à avec une mère fantôme pas vraiment mentionnable par ce que ses passages rapides dans sa vie se déroulaient la plupart du temps dans un silence complet. Non seulement Hyori était une enfant seule mais en plus elle était entourée ( rarement certes) d'adultes qui, au bout du compte, ne savaient absolument rien d'elle. Et elle se plaignait même pas. Brave gosse.
▬ A la fin de la semaine elle passe sur une grande scène en Chine ! C'est vrais qu'elle à déjà été récompensée, mais c'était seulement au Japon...La Chine! Monsieur H. resta dubitatif. Ou bien il était dingue ou bien c'était le mec en face qui l'était. Pas difficile de dire que c'était plus facile d'admettre que le type d'en face est complètement siphonné et qu'on est soi-même parfaitement saint d'esprit. En même temps c'était pas lui qui sautillait sur place en baragouinant dieu savait quoi. Et encore...

Faut pas croire ; monsieur H. est un bon prof. Trop jeune sans doutes mais c'est un bon prof. À part sans doutes qu'il est pas très centré sur le coté socioculturel des relations humaines, et puis aussi -faut l'dire- qu'il se fiche comme d'une guigne de la vie de ses patrons. Ils étaient riche , tellement que ça en devenait dégueulasse, et ils l'embauchaient pour qu'il dispense des cours à leur gamine malade dont ils ne s'occupaient absolument pas.

Ouais. Par ce que sinon il se serait rendu compte qu'il avait entre ses mains l'éducation d'un prodige de la musique récompensée déjà trois fois en asie pour ses talents en temps que Violoncelliste et qu'elle était née de l'union entre une cantatrice reconnue comme l'une des meilleure dans sa voix et d'un chef d'orchestre devenu un « monstre sacré » de la musique et non pas un homme et une femme d'affaire qui voyageaient à Tombouktou en leur qualité d'attachés à la politique internationale ou dieu savait quoi d'autre de zarbe et de flippant.

[...]

Le journaliste reposa sa question et du arrêter de parler devant les larmes de la fillette ; l'enfant Hyori quitta son recoin isolé du studio d'enregistrement ou l'orchestre dirigé par Monsieur Papa enregistrait un nouvel album, pour se cacher derrière le Monsieur papa en question toute tremblante. Sa mère était pas venue. C'était pas vraiment surprenant mais ça la rendait triste. Elle f'sait jamais d'caprices la mouflette mais bon il y avait des fois ou ça devenait juste pesant. Toushirou, il fit pas le moindre commentaire. Il en avait jamais fait ; ça allait pas commencé un beau matin par la magie du saint esprit. T'façon en dieu : il y croyait pas. Bref : le grand type restait donc parfaitement silencieux face à l'évidente tristesse de son rejeton mais il en pensait pas moins. Dans ce milieu , on divorce pas, qu'il dit. On s'arrange juste pour se croiser au minimum et si on arrive à caler les emplois du temps suffisamment à cheval l'un sur l'autre : on s'croise même plus. Et puis on fait sa belle tronche devant les journaliste et les photographe. C'est même pas pour préserver leur fille qu'ils le font pas d'ailleurs. Non c'est pas pour elle ; sans doutes qu'ils croient que de toutes façon elle entrevois sa mère tellement rarement et succinctement qu'elle peu pas avoir eu le temps de s'attacher à elle. Au pire ils lui offrirons un chien : les gamins adorent les animaux. Non, s'ils divorcent pas c'est juste par ce que « ça se fait pas ». c'est tout, c'est comme ça. Et puis comme ça et ben ça donne un petit goût interdit à ce qu'ils remuent mutuellement en bas-fond. Par ce que oui, derrière Monsieur et Madame Tomomasa-les-très-distingués : ça écume du lourd. Ça ramène des amants et des maîtresse tous les quatre matins et ça se casse des vases à la figure dès que ça s'croise plus d'cinq minutes d'affilées.

Ouais mais la môme elle est brave, elle est con, elle bronche jamais. Non, elle fait pas d'bruits Hyori. Sans dec' comment elle pourrait alors qu'elle s'enferme huit heures par jours dans sa chambre pour jouer du violoncelle à s'en faire saigner les mains, à s'arracher l'coeur et à s'bouziller l'âme. Et qu'elle à fini alors elle pleure et puis elle dors. Non elle fait pas d'bruit la gosse. Vraiment pas d'bruit : pratique. Et puis faut avouer que ça fait moins cracra de dire qu'on à pas vus que son propre enfant souffrait l'martyr quand elle le fait en silence. Dans le cas contraire on passe juste pour des mauvais parents. Ce qu'on est dans l'fond d'ailleurs, mais c'est mieux de pas se l'avouer. Question de fierté quoi.

En attendant L'enfant compose. Elle compose des chansons tristes et décousues qui font chialer son instrument. Des morceau qui sont comme sa vie en fait. C'est vrais qu'elle est toute jeune, mais en même temps : qu'est ce qu'elle pourrais bien faire d'autre que ça ? A part pleurer seule dans son lit et succomber à sa maladie.(par ce que pour sur elle aurait finit par crever de son corps faible et triste qui refuse de se battre pour vivre). Non.

Non. Alors Hyori elle s'est mise à rire. Comme ça. Pour rien. Par ce que ça lui faisait du bien de rire. Oui et puis c'était une gamine comme ça Hyori : gentille, et gaie. Par ce qu'elle aimait vivre Hyori. C'était vrais elle jouait seule et personne ne l'écoutait vraiment, mais c'était pas grave par ce qu'elle avait son violoncelle Hyori. Elle avait la musique et les rires. Alors Hyori elle s'est mise à aimer inconditionnellement et à chérir les rares moments ou elle avait quelqu'un avec elle. Hyori elle à commencé à avoir peur d'être seule.