Akihiko Adachi
Enseignant
Messages : 45
Date d'inscription : 28/08/2012
Age : 30
 | | Sujet: Caramelldansen feat. Elliot Jeu 18 Oct - 17:18 | |
| Il était tôt. Trop tôt. Akihiko aurait bien dormi.... six heures de plus. Oh oui, au moins. C'était de la torture que de forcer des honnêtes gens à se lever aussi tôt un lundi. Ou même un mardi. Non, vraiment, le professeur serait toujours incapable de se réhabituer à ces rythmes scolaires. Sa retraite de pauvres années avaient grandement influencé sa façon de vivre, en plus de son revirement de comportement. De l'homme obnubilé par son travail, se levant aux aurores, se couchant à l'aube et suivant un entrainement spartiate... il était devenu un professeur fainéant et sur-qualifié, s'accordant des siestes entre les classes. Mais ses entrainements restaient quand même spartiates.
Il était donc huit heures. Nous étions un lundi, Akihiko sortait du lit et tout ce qu'il avait en tête à ce moment tenait en un seul mot : café. Ce breuvage divin était à présent la seule et unique chose capable de le faire se lever le matin. Sans son café, il n'était rien.
Ainsi, en faisant interruption dans la cafétéria, il se dirigea droit vers les machines à café. En tant que professeur (et en tant que tyran), il passa devant la file déjà présente de dopés au café. Son passage fit émerger quelques ronchonnements, mais rien d'assez sonore pour être comprise comme une provocation (provocation qui n'aurait sûrement entraîné aucune réaction de la part du professeur à une telle heure de la matinée, mais cela la plupart des élèves ne le savait pas).
Du fond des vapes que représentaient actuellement son esprit, Akihiko réussi à reconnaître la personne actuellement en train de scrupuleusement choisir sa boisson. Un petit sourire satisfait s'installa alors sur son visage. Sans une ombre d'hésitation, il le rejoignit et, avec un naturel frôlant (largement) l'insolence, il attrapa la boisson avec un « Merci. » narquois.
Sans rien ajouter, il porta le gobelet à ses lèvres. Enfin, il allait pouvoir espérer comprendre ce qu'il se passait autour de lui. Le liquide était brûlant, parfait, il en avala goulûment une gorgée comme il aimait le faire. Mais ce n'était pas du café qu'il sentit couler le long de sa gorge, c'était, c'était.... qu'est-ce que c'était ? Quelque de sucré, de doux, de... Le visage bronzé d'Akihiko se déforma d'une grimace tout en reniflant de plus près le gobelet. Ça avait l'odeur du café à première vue, mais ça n'en était pas. Et ce n'était pas à cause du sucre. Il leva alors enfin les yeux vers le pauvre homme à qui il avait volé son gobelet du diable.
« Qu'est-ce c'est que c'te connerie Rosenwald ? Tu voulais te buter ou quoi ? C'est quoi ce machin ? »
Il était partagé entre le dégoût, la curiosité et le rire. Qu'est-ce que cet imbécile fini de professeur de théâtre avait encore inventé... | |
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Elliot Rosenwald
Enseignant
Messages : 154
Date d'inscription : 18/12/2011
Age : 24
| | Sujet: Re: Caramelldansen feat. Elliot Mar 30 Oct - 16:50 | |
| « Hey, I just met you, and this is crazy, but here's my number, so call me, maybe ? »
Une fois qu'il se fut échappé en vitesse de la salle de bain, trop exiguë pour lui, le comédien se tourna vers la petite horloge qui trônait sur un guéridon, dans la pièce principale de son appartement. Il s'arrêta net de fredonner, constatant le retard qu'il avait pris vis-à-vis de ses habitudes (il ne manquait pas d'être d'une impressionnante régularité pour son café du matin, qu'il prenait en compagnie de ses collègues, ou plus souvent seul, emmitouflé dans une épaisse écharpe qui lui restituait vaguement la chaleur qui régnait dans son lit).
Sortant de son logis, à moitié habillé, en train de se vêtir en même temps qu'il se hâtait vers l’Éden de ses matinées, l'homme croisa quelques élèves, qu'il dut se retenir de réprimander vu la position peu enviable dans laquelle il se trouvait. Enfin, ce n'était pas spécialement inquiétant, car ses frasques étaient plutôt connues, seulement si on lui faisait la remarque de sa tenue le matin-même, ses cours deviendraient ingérables.
Il arriva à la cafétéria, et s’immisçant dans la foule innombrable des étudiants, il réussit à se frayer un chemin jusqu'à l'entrée, et atteignit la salle des professeurs. Là, il s'empara rapidement d'une tasse, y versa du café et y ajouta un caramel. Elliot avait l'habitude de boire sa boisson brûlante : ainsi on ne ressentait qu'une immense chaleur caféinée, adjointe d'une légère touche de caramel, comme une délicieuse caresse sucrée, ce qui était absolument parfait pour débuter la journée, et encore plus la semaine.
Seulement, l'un des professeurs, vraisemblablement Akihiko Adachi, s'avança et, armé d'un sourire sarcastique, s'empara de son café, y portant les lèvres avec une insolence non dissimulée, avant d'esquisser une étonnante grimace.
« Qu'est-ce c'est que c'te connerie Rosenwald ? Tu voulais te buter ou quoi ? C'est quoi ce machin ? »
L'anglo-allemand leva les yeux, adressant un regard vide empreint de mépris à l'énergumène. Pourquoi le déranger dès le matin ? Le professeur de danse était fidèle à sa réputation de tyran, et se permettait, dès le matin, de faire preuve d'un désagréable impressionnant. Avec une mauvaise humeur qui rendait ses mouvements légèrement imprécis, le comédien s'empara de la tasse, et la vida sur le tee-shirt d'Akihiko. Avec un sourire ironique, il répondit à son interlocuteur, qui, bien que plus grand que lui, ne lui semblait pas spécialement imposant ; on remarquait la tâche de café qui maculait son haut et le faisait coller à son corps, dévoilant la musculature du danseur.
« Oh, ça ? Ce n'est rien. »
Elliot émit un petit rire à peine dissimulé, sans se préoccuper de sa propre infantilité qui devait abasourdir les autres enseignants présents. Il se tourna vers la machine à café, revigoré par sa petite vengeance, et s'adressa à Adachi.
« Un café ? »
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