"Si je pouvais devenir un oiseau, je chanterais, Ou alors je serais un nuage dérivant dans le ciel"

Parcours Idole Messages : 78 Date d'inscription : 04/06/2012

Haterukotonai shôdô kyô mo madobe de shuujitsu môsô. Tori ni naretara utaô sora wo oyogu kumo ni naru

Une impulsion sans fin, aujourd'hui aussi, je rêvasse à la fenêtre. Si je pouvais devenir un oiseau, je chanterais, Ou alors je serais un nuage dérivant dans le ciel
Allongé sur l’herbe fraiche des étendues silencieuses des jardins de l’établissement, Ren admire le ciel et fredonne une douce mélodie que son cœur compose au rythme de ses pensées aussi diverses et variées que les nuages qui flottent au dessus de lui. Un peu de repose ne fait jamais trop de mal .

Il est des jours où le ciel nous semble si près que, bras tendu, nous nous attendons à le toucher. Mais pourtant, il recule, encore et encore au fur et mesure que l’on tente de s’en approcher. N’est-ce pas la même chose qui se passe avec la réussite ? Ne nous échappe-t-elle pas lorsqu’on l’eu crue atteinte ? Chez Ren, ce sentiment est récurent. Mais cela ne le fait pas pour autant descendre de son petit nuage d’espoir cotonneux. Aussi flamboyant que son regard, son tempérament ne laisse pas à ses épaules le temps de s’affaisser. Au fond de sa caboche, il est constamment en train de chercher ce qui pourrait le faire garder dans cette classe S. Classe qu’il a intégré si fièrement des semestres plutôt. Cela fait sa fierté mais aussi gonfle son orgueil. Il ne cesse de rabattre les oreilles à Masa’ que s’il faisait un peu plus d’efforts, il serait avec lui, comme avant. Mais il ne veut strictement rien entendre.

Ren sourit à la pensée de son meilleur ami et aussi co-locataire. Ils sont dans la même chambre depuis leur entrée simultanée. Et une ligne sépare leur monde comme leur esprit. Quelque chose s’effondre, une sorte de faussée, maintenue par des ponts d’humour, de remarques et de taquineries. Sera-t-il suffisant ? Un soupire passa ses lèvres sèches alors qu’il se redresse, pour s’assoir et admirer une vue plus… horizontale. Des élèves traversent en trottinant le chemin de terre qui mène aux bâtiments d’enregistrement. Des devoirs en retard, surement. Ca le connait.

Mais il demandait du repos, pas un bilan de son année ici et de ses futurs mois. Pourquoi ne pas continuer à regarder ces moutons informes se balader dans leur immense prairie bleue ? Enfonçant ses écouteurs au fond de ses tympans souvent sollicité, il finit par fermer les portes de son âme et croiser les bras sous sa nuque. Une jambe légèrement repliée, plus rien de lui importe hormis son repos. Et puis, personne ne devrait venir le déranger. Si des filles arrivent, elles se poseront à côté pour « l’admirer » et si c’est le sexe opposé… il tracera sa route. Tout va donc pour le mieux.

Parcours Idole Messages : 26 Date d'inscription : 31/08/2012

C'était encore une de ces journées comme les autres. Un chaleureux soleil, presque aucun nuage à l'horizon, seul les sifflements des oiseaux venaient pénétrer dans cette immense plaine azuré où le calme régnait. Le bruissement du vent soufflait à travers les mèches du jeune pianiste, ses cheveux d'un bleu plus profond que celui du ciel virevoltait au grès de l'alizé. Masato admirait le ciel, vagabondant d'un pas lent aux alentours de l'établissement, pour évacuer toutes ses pensées dans l'immensité du firmament.

Il était enfin tranquille, il pouvait respirer, prendre l'air, sans aucune compagnie, seul, libre. En profiter pour vider son esprit, marchant paisiblement sans même regarder exactement où il allait. L'inspiration lui venait tellement plus vite quand il était au calme, les notes de piano s'accumule, ses doigts suivants le rythme de ses pensées, comme s'il jouait de son instrument favoris. Cette mélodie était douce, peut être même accompagné d'un autre instrument. Le pianiste avait l'habitude d'entendre le saxophone de son colocataire jouait à l'unisson avec lui. C'est bien un des seuls moment où il accepte d'écouter et de rester avec lui.

Le temps passait, ne se rendant pas compte vers où il se dirigeait. Sans le savoir, il s'orientait en direction d'un groupe de filles, dont les rires s'entendaient à plusieurs mètres déjà. Ces gloussements le coupaient dans ses pensées, dans sa mélodie. Il ferait mieux de s'éloigner avant d'être repéré. En détournant le talon, il s'apprêtait à se conduire vers un de ces endroits favoris, pour lui comme pour d'autre. Un lieu calme, paisible, où il n'y a que de l'herbe et le ciel. Bien qu'il était sûr que l'endroit serait déjà pris, il s'y rendait quand même. Priant intérieurement pour qu'il n'y ait personne, et surtout pour qu'il n'y ait personne qu'il connait.

Mais malheureusement, ses prières ne s'étaient pas fait entendre, tout au contraire. Sur l'herbe du jardin, à la façon d'un cowboy, mais sans l'allure, était allongé le seul être qu'il ne voulait ni voir, ni croiser, ni entendre parler. C'était bien lui, son fameux colocataire, Ren, qui pour lui n'était rien d'autre qu'un imbécile coureur de jupons. Bien qu'à son habitude, Masato aurait trouvé un moyen de l'embêter, il allait s'en empêcher, cette fois. En train de dormir, il serait une cible trop facile pour lui. Il réfléchissait un instant. Finalement, pourquoi rater une si belle occasion ? Il devait toujours se venger de la dernière fois. Ou celle d'encore avant. En vrais, il ne les comptait plus tellement, ils se cherchaient en permanence. C'était comme une distraction, qui n'allait jamais cesser. Dans le fond, ça les amusait.

Le pianiste s'approchait lentement de son rival, pas à pas. Enfin arrive juste à côté de lui, il se demandait qu'est-ce qu'il pourrait lui faire. Il n'y avait rien à lui mettre à la figure mise à part sa main. Mais ça serait trop banal, trop simple, et il n'avait pas envie de se battre aujourd'hui. Juste envie de lui pourrir la journée. Il fouillait dans son sac. Vide. Sauf des cahiers et son thermos remplis de thé. Il n'avait pas trouvé l'occasion de finir son thé, maintenant qu'il y repensait. Il déposa son sac, pris son thermos, l'ouvrit, attendit un instant.. puis vida le contenu sur la figure de son cher ami. Et dans les cheveux aussi, faut pas oublier. Comme ça il lui ficherait la paix pendant un moment, le temps qu'il retrouve des cheveux au minimum sec. Il avait déjà un sourire narquois quant à sa réaction.

Parcours Idole Messages : 78 Date d'inscription : 04/06/2012

Si des filles arrivent, elles se poseront à côté pour « l’admirer » et si c’est le sexe opposé… il tracera sa route. Tout va donc pour le mieux. Tout va donc pour le mieux... Petit à petit, Ren plonge dans un sommeil plus ou moins profond, ou alterne fiction et réelle. Il est là, sur l'herbe, à dormir mais le paysage se trouble pour faire apparaître, rapidement une salle de bal. Oui, vous ne voyez pas trouble ( comme certains... ). Une salle de bal, lumineuse, colorée, presque surnaturelle. Aucun couple ne danse, sur la piste cirée, Ren est planté, seul. Il ne sait pas trop ce qu'il fait la, mais soudainement, les projecteurs se fixent sur lui. Un micro apparaît dans le creux de sa paume. Une musique se met à emplir cette salle, cette pièce immense, résonnant par son espace. Il ne distingue que des ombres, par dessus le halo de lumière qui forme cercle sur la piste.

La musique, le blond la connait. très bien, même. C'est l'une de ses compositions. Les paroles montent dans sa gorge. Aux portes de ses lèvres ils restent bloqués. Aucun son ne sort, il est incapable de produire le moindre bruit, pas même le plus petits gargarrissement, ou bien gémissement. C'est alors que, au moment ou la musique prends fin, suite à son échec cuisant, qu'il voit une ombre s'avancer vers lui, une main se tends... Et un cri passe enfin ses lèvres. Mais celui ci est bien réel. Un cri de douleurs, de surprise et de mécontentement. Oui, tout ça en même temps. C'peut être pas une femme mais il sait faire plusieurs choses à la fois. Uh.

"...PU... TAIN !"

Alors qu'allongé une seconde plus tôt, il était était maintenant assis, la tête rentrée dans les épaules et les mains essuyant le liquide étrange qui avait prit sa tête pour piste d’atterrissage. Ren utilisa son tee shirt pour essuyer ce qu'il avait sur la face, ses yeux en priorité, qui sont une partie sensible de l'être humain. ( osef ? Oui. ) Et puis en plus, ses longues mèches étaient passer devant, lui créant un rideau de poils. Humides, en plus. ils goûtaient sur son tee shirt. Mais bordel, qui est l’imbécile à avoir fait ca. Pour le savoir, il se retourna, commençant une phrase...

"J'peux savoir c'qui t'pr... Ah, c'est toi." finit-il par lâcher.

Il n'était pas courant qu'ils se croisent dans les périodes creuses de ces longues journées de cours. Le soir, c'est... logique. Le matin, aussi mais ils n'allaient pas non plus passer la journée ensemble. Que faisait-il là ? en s'en serait bien passé. Ses cheveux et vêtements aussi, pour tout dire. le visage encore humide, mais moins dégoulinant que plutôt, il se leva. Par contre, il n'essuya pas ses mains sur son jean qui avait déjà bien pris et les passe dans ses cheveux, histoire d'aggraver l'odeur de thé désagréable de sa peau. Il pouvait pas faire comme tout le monde et l'avaler par la bouche son breuvage ? Non ? Fallait qu'il vienne alors qu'il voulait passer un moment tranquille ? Rah. Celui là, j'te jure.

" Que fais tu ici, mon ami. Tu me cherchais ? "

On sent dans cette phrase l'argumentation implicite du fait qu'ils ne se croisent que très rarement en journée et que pour qu'une telle chose se passe, c'est que l'un deux cherche l'autre. Aussi Ren suppose-t-il que cela soit le cas, présentement. A un pas de son viel ami il essuya ses mains sur les joues de ce jeune homme qui semblait prendre son pied devant l'état de notre idole. Décidément, jusqu’où irait cette bataille de " je te cherche, tu me trouve, je te trouve je te cherche." Loin très loin surement. Prenant donc son temps, pour les essuyer, il continua.

" Tu m'as trouvé. " Puis ajoute. " Oh, et pas très chaud le thè, tu devrais faire attention. "

Ren planta alors ses yeux dans les siens. Il ne se laisserait pas faire mais pour le coup, il est un peu dégouté. Se faire arroser ainsi, ce n'est pas vraiment sa tasse de thé.

» Incruste-toi dans les yeux du chat noir...
» Promenons-nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...