Rencontre inespérée [ PV : Wumi ]

Cette année, le printemps était particulièrement chaud au Japon. Les après-midi frisaient les 26°C, pour le plus grand plaisir des promeneurs. Keito, lui, était assez friand du soleil et cette journée printanière plus chaleureuse de prévue le fit bondir de la moquette après avoir méticuleusement sauvegardé sa partie de « Dead or Alive ». Dos à la fenêtre, les rayons du soleil lui brûlait le dos depuis déjà une demie-heure. Il commençait même à en avoir des bouffées de chaleur. La piscine … Il se demanda premièrement s'il n'aurait pas l'air trop stupide de s'y rendre au printemps. Histoire d'avoir le bénéfice du doute, il ouvra grand la fenêtre de sa chambre et y passa la tête. Une dizaine de secondes sous un soleil étonnement agressif lui suffit pour la refermer aussitôt et chercher un vieux sac à dos dans ses placards. Une fois en main, il y enfonça en boule ses affaires de piscine, enfila un tee-shirt propre, un panta-court puis des sandalettes avant de descendre dans la cuisine chercher de quoi manger sur place. Keito avait sainte horreur des dépenses inutiles et aussi maladroit soit-il, cela n'allait guère l'empêcher de préparer lui-même un sandwich ! Il hésita longuement sur ce qu'il allait y mettre puis, il referma brusquement le réfrigérateur (alors qu'il en scrutait bêtement l'intérieur) lorsque des bruits de pas dans les escaliers parvint à son oreille : Ayase sa belle-mère qui faisait une pause dans sa lecture, le salua avec entrain.

- Salut mon grand !

Timidement, il hocha la tête, sans expression apparente. La jeune femme avait l'habitude et après avoir observer le chantier mis sur la table, elle prit un ton sarcastique.

- Mon Keito se serait-il enfin mit aux fourneaux ?

La mine renfrognée de Keito peut adepte à ses moqueries (aussi affectueuses soit-elles) le fit cesser toutes activités.

- J'vais juste à la piscine...

Aussitôt Ayase comprit les intentions culinaires du jeune homme. Souriante, elle se rapprocha de son beau-fils et empoigna le couteau à pain.

- C'était un casse-dal que tu cherchais à faire ? l’interrogea t-elle en découpant une demie-baguette
Dis-moi ce que tu veux dedans, je vais te le faire.

- Hum... Tomates, mozzarellas et cornichons... S'teu-plait.

La gentillesse d'Ayase le perturbait systématiquement. Soulagé, il s’essaya sur une chaise avant d'observer sa manière de garnir le pain avant de l'emballer soigneusement dans du papier aluminium, sortir une canette de soda puis y ajouter une pomme, le tout dans un petit sac à pharmacie.

- Je t'ai rajoutée un fruit, au cas où lança la jeune mère en fermant le sachet à double-noeuds

Soudain, elle se mise à rire. Et pour cause, le sac à dos du môme avait l'air d'une véritable boule de tissu, tant la manière de le blinder était godiche !

- Eh ben en voilà un beau sac ! Décidément … !
- Roh ça va hein …! grogna le lycéen

Il lui fallut vider le sac en entier pour y ranger proprement ses affaires et y ajouter le « bento ». En tirant sur les ficelles qui servaient à le fermer, elle retourna un regard narquois à l'adolescent qui grimaça devant ce très mauvais œil.

- … Quoi !?
- T'as pas l'impression d'oublier quelque chose, non ?
- … « Merci » ?
- Ça oui, mais autre chose...

Ne semblant pas comprendre ce que Ayase cherchait à lui dire, cette dernière pointa du menton l'entre-jambe de son interlocuteur. Précipitamment il sauta de sa chaise et fit un rapide allé-retour pour ajouter d'une main grincheuse son maillot de bain dans le sac à dos et partir comme un ogre en claquant la porte, sous les éclats de rire d'Ayase.
La piscine n'était qu'à deux arrêts de chez lui, aussi il marchait d'un pas vif vers l'arrêt de bus, soucieux de le manquer. Il avait déjà oublier la scène de ménage avec sa belle-mère tant le soleil et sa vaste étendue lapis l'avait mit d'entrain. Quel plaisir, un temps aussi radieux après cet hivers atrocement morose. Juste le temps pour lui de démêler ses écouteurs que le bus se stoppait devant lui. A son bord, quelques visages familiers, des enfants en basages et des étudiantes raseuses, trop peu vêtues aux yeux de Keito qui n'aimait que charme naturelle et simplicité. Une bonne partie des passagers descendirent au même arrêt que l'étudiant qui alla d'un pas rapide se présenter au guichet. Hors de question que ces petites emmerdeuses et ces gosses ne le ralentisse dans son excitation ! Il régla son entrée avant de se diriger aux vestiaires. L'odeur des vestiaires... n'était-elle pas à elle seule excitante ? Première retrouvailles avec le parfum du chlore depuis plus de trois mois, déjà... En sortant fin prêt à plonger, le jeune garçon rangea soucieusement ses vêtements dans son sac à dos, de la même manière qu'Ayase dont le souvenir lui tira un léger sourire.
Le visage incliné vers le pommeau de douche, second rituel, Keito se laissait paisiblement immergé par l'eau, laissant s'écoulées à ses pieds une partie de mauvais ressentiment. Ses journées au lycée se passaient difficilement, en partie à cause de sa propre attitude et le fait-même de s'imaginer qu'il aurait simplement put téléphoner à des amis, s'il les avaient, pour qu'ils le rejoigne à la piscine municipale comme n'importe quel adolescent, le contrariait au plus au point. En récupérant sa serviette, il dissimula son visage et se rassura, indépendamment. Si ses parents n'étaient pas là pour le faire, Keito était seul pour se consoler. Personne n'avait voulu ni réussit à lui expliquer son mauvais comportement.

- J'sais même pas pourquoi j'm'énerve autant pour cette bande d'incapables... marmonna t-il dans son tissus imprimé d'un drapeau pirate, qu'il jeta ensuite sur son épaule.

D'après lui, il n'était aucunement en tord devant ses camarades. Eux-seuls ne faisaient pas l'effort d'aller vers lui, d’appréhender son cas de passif-agréssif. Tout le monde devaient connaître les gens comme lui. Les comprendre, les apprécier et fermer les yeux sur les maladresses et les fausses promesses. Keito était révolu dans son entêtement et n’espérait que noyer ses remords le temps d'une journée.
Quel paysage jouissif … L'eau cyan du bassin pour enfants surplombé par celui des adultes d'un bleu cobalte éblouissant sous les rayons du soleil lui fit ouvrir en grand ses mirettes précedemment sceptiques. Toute cette joie qui éclate dans le rire des enfants et le son d'une éclaboussure aux tremplins... En observer l'étendue suffit à faire déculpabiliser Keito qui s'empressa d'aller se poser sur un bout de pelouse, non loin d'un groupe d'étudiants. Même avec ses humeurs quelque peu irritables, personne n'avait envie de passer une journée seul à la piscine. Et encore moins devoir soliciter la pitié de belle-maman pour qu'elle l'accompagne ! Alors, quitte à attirer l'attention grâce à sa solitude devant des jeunes qu'il ne connait pas, qui plus est … Il s'occupa premièrement en appliquant négligemment un peu de crème de solaire sur ses bras, ses hanches et ses jambes, intérieurement soucieux de savoir avec quel inconnu tuer le temps...
Tiens, on dirait que ça a marché !

En ce chaud jour de printemps, Wumi avait de plus en plus de mal à supporter les rayons de soleil. Sa peau s’asséchait et chaque mouvement devenait un supplice. Une folle envie prit alors la jeune fille ; une envie d’eau. Ce qu’elle désirait était de pouvoir plonger tout son corps dans cette étendue et pouvoir bénéficier de sa fraîcheur.

De suite, Wumi sauta de l’arbre où elle se trouvait, coura en direction du dortoir, et, non sans bruit déboula lourdement dans sa chambre qui s’apparentait plus à un four… La seule climatisation avait été cassée par les plombs du revolver 6 pouces full métal CO2 qu’elle avait acquit la veille.

L’étudiante empoigna son maillot de bain, sa serviette et fit un bon vers la piscine. Le lac de Saotome était plus proche, mais le directeur y avait envoyer un garde surveiller depuis qu’elle y avait pêché une grande partie des poissons.

La piscine restait alors le seul endroit possible d’accès. Selon Wumi, une piscine ne vaut rien si on n’y trouve pas au moins un plongeoir et un toboggan géant. Et, par chance, l’espace aquatique qui se trouvais à proximité de l’école était des plus luxueux. Il se divisait en quatre partie : l’aire pour enfants, l’aire pour adultes (où l’on pouvait aussi trouver un sauna), l’espace de jeux aquatiques (le préféré de Wumi) et pour finir l’aire de restauration. Mais à cela s’ajoutait aussi une magnifique pelouse d’un vert printanier où il était possible de venir s’abriter de ce fort soleil sous les arbres qui l’occupait. Elle est aussi utilisée comme espace de pic-nique.

La jeune s’excitait à l’idée d’y retourner. Après l’hiver, quoi de mieux de pouvoir de nouveau utiliser ces grands bassins ? Elle commençais déjà à imaginer toutes les positions qu’elle allait bien pouvoir réaliser en glissant le long des quatre grands toboggans, au temps qu’elle passerait dans le jacuzzi. Mais aussi à l’arbre dans lequel elle se prélasserait après s’être bien dépensée ; elle connaissait l’endroit par cœur et était déjà monter sur tout ce qui s’y trouvait (structures aquatiques, bâtiments, arbres,…)

Wumi ne tenait plus en place, elle sautillait sur le chemin et une fois arrivée, elle acheta sa place avec un grand sourire qui fit peur à la vendeuse… L’excitée fonça dans une cabine, mis le maillot qu’elle tenait à la main depuis le départ ainsi que sa serviette qu’elle posa sur ses épaules. Elle jeta ses vêtements dans un des casiers se trouvant à proximité des cabines et couru sous la douche.

Bwahahahahaha !!!

L’excitation était à son comble et plus rien ne pouvait la retenir… Un bruit sourd et inquiétant résonnait des douches. Des regards inquiets fixaient la folle qui venait de débouler, mais celle-ci s’en foutait plus que tout.

Wumi prit un aller direct pour l’espace aquatique. Comme toujours, elle monta puis dégringola les toboggans à une vitesse fulgurante s’écrasant dans l’eau à l’arrivé. Le remue-ménage qu’elle avait créé avait éloigné la plupart de ses concurrents à la glissade, chose fort pratique. La nageuse connaissait toute les techniques aérodynamiques qui lui permettaient de descendre à une vitesse folle. Elle devenait alors une torpille rasant tout sur son passage.

Chose inattendu, Wumi s’arrêta en haut d’un des toboggans pour y scruter l’horizon. Son regard se posa sur quelque chose que l’on pouvait voir que très rarement : une personne seule. Le hasard fait que Wumi se sent un peu seul et aimerait bien avoir quelqu’un qui pourrait faire des glissade avec elle… Pauvre garçon que va-t-il endurer…

Celui-ci avait l’air un peu énervé, mais bon ce n’était pas le problème de celle qui allait bientôt l’accoster.

« Hey !!! T’avais l’air de te faire chier sur l’herbe rémi dans ton coin… Moi c’est Wumi. Dit, tu veux pas jouer un peu avec moi ? J’aime bien ta tête ! »

La jeune fille se mit a monter du doigt ce qu’elle avait quitter quelques minutes plus tôt avec l’intention d’y retourner mais cette fois, accompagnée. Mais au fond d’elle, comme une enfant, elle désirait vraiment qu’il vienne avec elle, au fond d’elle, elle voulait lui faire partager ses instant qu’elle passait à s’amuser. Wumi affichait un visage passionner lumineux et contrairement à d’habitude, celui-ci ne faisait pas peur, il était superbe et allez savoir comment, il avait un côté séduisant.

Alors qu'il balayait du regard les personnes autours de lui, Keito eut un léger regret de ne pas avoir pensé à emmener sa guitare acoustique. D'une pierre deux coups, il aurait pu s’exercer comme attirer l'attention sur lui bien que visiblement, cela s'était déjà fait sans qu'il ne fasse le moindre effort...Une grande ombre lui couvrait soudainement son tube de crème solaire dont il était justement en train de lire l'étiquette.
Aussitôt, il tourna naturellement la tête vers la source d'obscurité : Une jeune fille à l'apparence rudement surprenante venait de faire son apparition, plantée comme un piquet avec accessoirement un drôle de sourire. Keito eut une réaction de surprise qui lui fit perdre le maintient de sa crème solaire qui lui tomba lourdement sur sa cheville... La douleur du choc fut vivement anesthésiée par l'allure de son interlocutrice qui lui beuglait littéralement dessus.

- Hey !! T’avais l’air de te faire chier sur l’herbe rémi dans ton coin… Moi c’est Wumi. Dis, tu veux pas jouer un peu avec moi ? J’aime bien ta tête !

Ô ciel, qui serait assez balourd pour accepter l'invitation d'une adolescente survoltée et en plus de ça envahissante ? Il observa rigoureusement le spécimen qui se tenait debout devant lui. Le passif-agressif avait rarement vue quelqu'un d'aussi pâle, il eut même deux fois plus envie de lui demander si elle se sentait bien. D'apparence, elle se présentait plutôt mince, voire frêle dans son bikini rouge et vert. Parlons-en d'ailleurs, si elle tenait à faire un rappel astucieux à ses mirettes, c'était assez réussis. Une pupille noire pétillante entouré de vert puis d'un rouge vif. Il en avait vu des regards biscornus mais alors des yeux pareils, le jeune garçon en restait d'autant plus perplexe dans leurs authenticités.
« C'est des lentilles, c'est sûr... Mais c'est pas risqué avec le chlore de la piscine !? »
Désorienté, un vrai remue-méninge s'emmagasinait dans son pauvre esprit. Pour en venir au visage, principal sujet, il était en partie harmonieux. Fin et caractériel, l'adolescente avait en somme son charme "bien à elle". Ses cheveux verts ne l’impressionnaient guère mais les piercings qu'elle portait sur sa lèvre gauche lui fit faire une légère grimace. Keito avait une certaine répulsion des piercings sur la gente féminine qu'il reluquait comme "enlaidissant" et encore, la légère grossièreté de Wumi ne fit qu'accentuer sa mine sceptique. Pour lui, la jeune femme devait être un exemple de douceur, d'intelligence et de subtilité. Lui-même ne pouvait s'empêcher de comparer son entourage féminin à Ayase, sa belle-mère qui lui servait constamment d'exemple ainsi que d'idéal féminin. Mais ça, vaut mieux ne pas le lui faire remarquer au risque d'endurer son attitude infâme ! Verdict, que répondre à cette Wumi qui ne cherchait finalement que simple complicité le temps d'un après-midi ? Le jeune homme ne voulait l'admettre, il souhaitait sincèrement une compagnie. Après tout, pourquoi pas ? Cette fille qui lui semblait ô combien louche lui servirait en autre de distraction, ajoutez à cela sa fin de phrase "J'aime bien ta tête" qu'il apprécia vivement de la bouche d'une demoiselle. Enfin, si je puis dire. Et puis en cas de pépin ou de lassitude, il lui suffirait de partir ou bien de faire les gros yeux. Aussi de sa belle voix grave il rétorqua calmement.

- Euh … Ouais vite fait. commença t-il avant de se racler la gorge Keito Asaba... Tu veux faire quoi au juste ?

Il n'avait pas tout de suite remarquer que Wumi pointait déjà son objectif du doigt : les toboggans. Les toboggans … Premièrement le jouvenceau se demandait s'il avait encore l'âge de se laisser glisser sur le cul pendant, allez, trente secondes avant d'atterrir bruyamment dans l'eau avec une euphorie démentielle en sortant du bassin ? Cette tranche d'âge, il l'avait avec en comble une envie dévorante d'en jouir niaisement. Aussi inexpressif qu'était ce grand gamin, son excitation à l’égard de la glissière géante étincelait son regard ambré. Léger, si léger était le rictus souriant qu'il avait aux lèvres. Keito reposa les yeux sur sa nouvelle camarade de jeux avant de hocher la tête.

- Ah, le toboggan ? Si tu veux, oui.

Lentement il se mit debout aux côtés de Wumi dont il attendait la réponse avec un soupçon d'appréhension...

Le jeune homme observa longtemps la personne qui se trouvais en face de lui. En effet, il était fréquent que les gens marque un temps de pause en voyant Wumi. Celle-ci était très intrigante par son physique, son visage ou encore son style. Nous ne vous cacherons pas que la jeune fille a déjà été prise pour morte un malheureux soir où elle avait été contrainte de dormir à la belle étoile après une soirée d’origine plutôt douteuse… -nous nous passerons des détails mais si cela vous intéresse nous pourrons toujours vous le conter ultérieurement-

Wumi n’a pas pour habitude d’être patiente mais elle attendit la réponse de son espérons futur compagnon. Ce dernier venait de faire tomber sa crème solaire sur sa cheville, cependant cela n’eu pas l’air de le déranger… Après une longue observation, avec un air septique, il accepta la proposition.

« Euh … Ouais vite fait. »

La grande enfant sauta de joie, elle avait remarquée le léger sourire qu’abordait ses lèvres ainsi que les petites étincelles que l’on pouvait distinguer dans ses yeux. Pour la jeune fille, il était claire que le garçon était un inexpressif de nature, elle était donc contente d’avoir pu lui extorquer une petite expression. Contrairement à l’éternelle souriante, ce jeune solitaire ne donnais pas l’impression de rire souvent. Par pure curiosité, elle eu la forte conviction de le voir éclater de rire… Il est fort possible que le faite de se retrouver en face de quelqu’un peu souriant, peu expressif la gênait un peu. Elle ne savait pas comment il allait réagir une fois qu’elle l’aurait, pour de bon, entraîner dans ses glissades infernales. Plusieurs questions de bousculèrent alors dans sa tête.

« Ah, le toboggan ? Si tu veux, oui. »

Mais, ces question disparurent dès lors où Keito Asaba de leva l’air d’attendre quelque chose de Wumi. Cepandant, celle-ci n’avait plus rien à dire. Elle était venu lui demander de faire du toboggan avec elle, il a accepter, que dire de plus ?

La folle mit alors à sautiller en direction des toboggans se retournant sans cesse pour bien vérifier si son nouvel ami la suivait bien. De peur de le perdre, elle secouait les bras pour lui montrer sa position et lui lançait des petits Viens ! - Allé ! - Vite ! excités…

Une fois que ce dernier fut enfin à son niveau, elle lui proposa de passer le premier. Bien sur ceci passa plus comme une obligation qu’autre chose… Wumi ne bougera pas tant qu’elle n’aura pas vu ce cher Keito se laisser glisser sur le cul. Toujours impatiente, elle se posa alors sur le sol en attendant de voir la glissade du jeune homme.

… Etonnant… Pourquoi se trouvait-elle assise là et non à sauter partout comme à son habitude ? La raison est simple : en glissant légèrement il y à quelque seconde, elle s’était faite mal à la cheville et a pour l’instant du mal à le bouger. Espérant que personne ne l’ai remarqué, et passant son tour, elle pourra laisser sa cheville récupérer avant de repartir comme une bombe.